HABIB KIBARI

HABIB  KIBARI

HABIB KIBARI

HABIB KIBARI

La peinture de Habib Kibari, artiste né à Béni Mellal en 1971 et ancien lauréat de l’Ecole des Beaux-arts de Tétouan, a fait l’objet d’un nombre substantiel de chroniques et d’appréciations lors de ses expositions, notamment celles consacrées aux Touaregs (Sénégal, Mali, Niger), en 2002.

Kibari reste fasciné par le Sud, un Sud exponentiel et mystérieux, qu’il rend sur ses œuvres avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. « Il sait allier une gestualité puissante et une superbe touche de créativité », a écrit à l’époque un journal africain.

A la recherche d’un espace à la fois original et originel, Kibari multiplie les dessins et les croquis (portraits, scènes de vie), saisissant au vol le détail qui fait mouche et insufflant à ses personnages les vibrations lumineuses qui les font exister et vivre. Lorsque l’artiste peint par exemple les Touaregs, écrit un critique marocain, s’opère une véritable osmose entre l’observateur et le sujet observé ; un lien indicible se crée.
L’œuvre se doit de rappeler ce lien…

Par ailleurs, Kibari ne dessine pas d’habitude sur une toile blanche. « Le blanc choque l’œil, explique-t-il, la toile ne donne pas la même sensation. » Voilà pourquoi il préfère utiliser le papier kraft, qui a la couleur de la terre et donne cette impression de photo ancienne, comme une nostalgie du passé…

Homme de voyage, Habib Kibari a choisi la figuration libre, c’est-à-dire une manière bien à lui de représenter le réel selon un procédé de voilement/dévoilement, laissant la révélation des formes aux effets de la lumière et au mouvement.

L’artiste développe en même temps une certaine idée de l’inachevé, « qu’il travaille comme une conception », argument plastique le seul apte à ses yeux à interpréter le monde qu’il peint : tout à la fois immense, changeant, enraciné et pittoresque

Cette notion d’inachevé, qui laisse naturellement insatisfait, vient de la quête en parallèle d’une forme de spiritualité, que Kibari suscite dans ses œuvres à travers les jeux de couleur, parce qu’il la sait inhérente à l’esprit des lieux et aux conditions humaines qu’il décrit. L’atmosphère chromatique en sort toute chargée et en donne fortement l’émotion…

Kibari explique aussi cet inachèvement « volontaire » comme étant un manque à caractère social : une sorte de frustration, peut-être encore une des énigmes de la vie. « L’être humain, dit-il, est toujours inachevé !… »

Le fait est que la peinture de Habib Kibari ne cesse d’approfondir ses recherches thématiques et esthétiques, comme de réfléchir sur les nouvelles possibilités de ses moyens. Les pérégrinations de l’artiste et son désir de ressourcement attestent sa volonté d’aller vers de nouveaux horizons, élaborant continûment ses impressions et ses observations devenues désormais documents.

DIPLOMES ET PRIX

1994: Diplômé de l’école des Beaux - Arts de Tetouan, Maroc.

1995: 2éme Prix du Concours de la jeune peinture Marocaine: Rotary Club de Tanger, Maroc.

2004: Séjour à la Cité des arts Paris, France.

PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES

2007 : Exposition d’Art Contemporain Marocain, le Mans, France.

1999 : Matisse Art Gallery, Marrakech, Maroc.

1997 : Galerie Nationale Bâb doukkala, Marrakech, Maroc.

1995 : Exposition Internationale Organisé par le Rotary Club, Tanger, Maroc Tanger _ Ceuta _ Gibraltar _ Algeciras.

1994 : Casa Nasir de Zafar, Grenade, Espagne.

1992: Marathon Artistique; Ecole Nationale des Beaux Arts, Tétouan, Maroc.

PRINCIPALES EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2010 : Medina art Gallery, Tanger, Maroc .

2007 : La Galerie recolitos , Madrid, Espagne.

2006 : La Galerie Londot, Algarve, Portugal.

2005 : La Galerie des Beaux Arts, Paris, France.

2004 : La Galerie des Beaux Arts, Paris ,France.

2004 : Cité Internationale des Arts , Paris, France.

2004 : Catane, Italie.

2002 : Hôtel Mamounia , Marrakech, Maroc.

2002 : La Galerie Lawrence Arnott, Tanger, Maroc.

2001 : La Galerie Agora, Dakar, Sénégal.

2001 : Galerie Elephant, Ibiza, Espagne.

2000 : Galerie Baggherra,St Tropez, France.

1999 : Banque Central Hispano, Grenade, Espagne.


Quelques-unes des Oeuvres